23 Mai Stéphanie Leblanc Hervy : la mer au bout des pinceaux
Passionnée par la peinture depuis peu, ce n’était pourtant pas ce à quoi elle était destinée. À 17 ans, elle quitte le cocon familial situé dans les Yvelines pour prendre un appartement et étudie deux années de Sciences Économiques à la faculté. Une école de commerce et une année d’Erasmus en Angleterre plus tard, Stéphanie travaille un an pour Saatchi & Saatchi, en tant que chef de publicité.
De son côté, son mari reçoit une offre pour travailler à Barcelone, alors âgée de 24 ans, elle part avec lui. Stéphanie travaille dans la même startup que son mari, et gère le marketing et la communication. Quelques années après avoir rejoint l’entreprise, en 2005, elle est lassée de son travail et prend un congé d’un mois. Stéphanie revient dans l’entreprise et a moins de responsabilités. Un an après, le couple attend un heureux événement : ils vont devenir parents d’une petite fille. Quatre années après la naissance de leur premier enfant, le mari de Stéphanie est nommé à la tête de la startup.
Ne souhaitant pas travailler sous sa direction, c’est l’occasion pour elle de démissionner : elle décide de rester à la maison pour s’occuper de sa fille.
Sa véritable carrière d’artiste commence lorsque Stéphanie décide de « toucher à tout » : prend des cours de chant, crée des bracelets, puis essaie la peinture.
Sa passion culturelle
Stéphanie prend des cours de techniques pour peindre à Barcelone, c’est le moment où elle découvre les couleurs, les pinceaux, et peint sous les conseils de professeurs. Le jugement des autres, la peintre s’en fiche, elle veut seulement être à la hauteur de ses espérances.
Lorsqu’elle se rend compte que sa famille a fait le tour dans cette jolie ville et que son mari a une offre pour venir travailler à Londres, ils disent oui immédiatement. Ici, la peintre surfeuse continue de prendre des cours dans de grandes écoles d’art, et va d’ailleurs réaliser une exposition prochainement. (lire l’article)
Sa passion sportive
En plus d’apprendre à peindre en Espagne, Stéphanie y appris sa deuxième passion : le surf. La mer n’attend pas alors dès qu’il y a des vagues, elle quitte tout ce qu’elle fait pour prendre sa planche.
Dans son enfance, Stéphanie apprend à nager à Biarritz, elle y retourne quelques fois avec son mari et tombe sous le charme de la ville.
« Cette ville a deux côtés, la plage, le surf, et le côté plus mondain » explique-t-elle.
À force d’aller-retour entre Barcelone et Biarritz, le couple y achète une maison, rue de Londres. Une coïncidence prémonitoire ?
Pourquoi ne pas allier ces deux passions ?
Stéphanie aime la peinture et pratique le surf, alors pourquoi ne pas allier les deux ? Non, elle ne peint pas pendant qu’elle surfe mais elle peint des surfeuses. La mer n’est pas seulement sa deuxième maison, c’est aussi une inspiration quotidienne.